Internationalisation: 4 conseils pour réussir

Internationalisation: 4 conseils pour réussir

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Croître à l'international
Stratégies d'entreprise
Financement d'entreprise
Publié le 24 avril 2019
Lecture : 3 minutes

Internationalisation: 4 conseils pour réussir

Les entreprises qui souhaitent conquérir des marchés internationaux jonglent bien souvent avec plusieurs défis. Formalités administratives, adaptation à la culture locale et disponibilité de la main-d’œuvre en sont quelques exemples. Or, le jeu peut en valoir la chandelle. Voici quatre conseils pour relever avec succès les enjeux de l’internationalisation.

1- Mettre sur pied une stratégie bien ficelée

«S’implanter à l’international ne s’improvise pas», s’exclame d’emblée Claude Delâgedirectrice senior investissement pour Desjardins Capital. Une planification préalable est l’une des conditions essentielles à toute réussite en sol étranger. «Il revient aux dirigeants de détecter et de prévenir les risques associés à leur stratégie d’expansion. Pour ce faire, une analyse des forces, faiblesses, possibilités et menaces demeure l’un des outils à utiliser pour établir votre plan de match», explique-t-elle.

Vos devoirs sont multiples avant d’envisager d’élargir vos horizons. Bien connaître le marché visé, offrir un produit concurrentiel adapté à la culture étrangère et pouvoir compter sur un partenaire local doivent faire partie de votre stratégie. Ne négligez pas la réglementation en vigueur: vous devrez vous y adapter. Finalement, avez-vous la capacité financière de déployer votre plan en attendant vos premiers revenus?

2- Regarder au-delà de sa propre frontière

Si le secret résidait dans l’évaluation exacte de votre capacité à exporter? «Vu la proximité des États-Unis, la conquête du marché américain est bien souvent le premier réflexe des entrepreneurs d’ici. Le même phénomène s’observe aussi en Europe: un entrepreneur français risque d’envisager la Belgique ou l’Allemagne plutôt que l’Amérique du Nord pour amorcer un processus d’exportation», dit Antoine Krug, directeur associé au Groupe Siparex. Craintives, certaines PME mettraient ainsi les freins lorsque vient le moment de traverser l’océan.

Pourtant, de belles occasions d’affaires vous attendent aussi outre-mer. «Ayez la volonté de voir grand», affirme Claude Delâge. L’enjeu n’est pas nécessairement de choisir le chemin le plus facile, mais plutôt de faire le choix de diversifier vos activités, d’acquérir des actifs à bon prix ou de bâtir de nouveaux avantages concurrentiels.

 

 

3- Rechercher de l’accompagnement de qualité

Tout entrepreneur a intérêt à solliciter un avis professionnel pour éviter les pièges de la mondialisation. «La méconnaissance du sujet peut ralentir les aspirations internationales d’une équipe dirigeante. Même si croître mondialement exige de relever plusieurs défis, il n’en demeure pas moins que la PME en retire plusieurs avantages qui vont au-delà de l’enrichissement financier», souligne Claude Delâge. Le fait de participer à des conférences ou à des ateliers pratiques peut vous aider à améliorer votre savoir-faire en matière d’exportations. «Soyez curieux», encourage l’experte.

Sachez vous entourer de spécialistes qui vous guideront dans les dédales de votre plan de croissance. «Bâtissez une équipe de confiance et choisissez vos partenaires avec soin», suggère Antoine Krug. N’hésitez pas à greffer un expert du domaine de l’exportation à votre comité consultatif ou à votre conseil d’administration. «Un champion de l’international sur votre C.A. pourrait faire toute la différence», ajoute Claude Delâge. Chose certaine, la réussite d’une expansion sur les marchés mondiaux passe par un engagement ferme de la haute direction.

4- Cogner à la porte du Fonds Transatlantique

Géré conjointement par Siparex et Desjardins Capital, le Fonds Transatlantique permet d’investir dans les PME françaises et québécoises pour les épauler dans leur croissance. «Cette initiative permet d’appuyer le développement des entreprises françaises dans le marché nord-américain à partir du Québec et inversement, de favoriser le succès des entreprises québécoises en sol européen à partir de la France», explique Antoine Krug.

La force de ce partenariat ne se résume pas à la seule injection de capitaux dans les PME sélectionnées. Ces entreprises ont accès aux réseaux de contacts bien établis de Siparex et de Desjardins Capital. Un accompagnement de qualité peut contribuer au succès de votre expansion internationale. «Nous sommes en mesure de vous diriger auprès de plusieurs consultants possédant chacun une expertise spécifique», conclut Claude Delâge.